Basilique & Willibrord

Basilique Pontificale St Willibrord Echternach (Basilica minor)
Paroissiale de la Paroisse Région Echternach St Willibrord

Église catholique – Archidiocèse de Luxembourg 
Archevêque: Cardinal Jean-Claude Hollerich

Vers l'an 700 Willibrord pose la première pierre de son monastère . . . Echternach entre dans l'Histoire.

ACTUALITÉS

20
DéC
Concert: Singende, klingende Basilika
Vendredi 20 décembre | 20h00
Basilique St Willibrord
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24
DéC
Messe de Minuit
Mardi 24 décembre | Basilique St Willibrord Echternach
22h15 Veillée musicale
23h00 Messe de Minuit
avec le concours des Choeurs de la Basilique
Jos Majerus, Orgues
Marc Jucker, Direction
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24
DéC
Messe de Noël pour les familles
Messe de la veille pour les familles
avec jeu de crèche
Mardi 24 décembre
17h00 | Basilique St Willibrord
+
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L'imposante silhouette de la Basilique, flanquée de ses quatre tours, est un symbole de la Jérusalem céleste et le signe de la présence de Dieu parmi les hommes.

Basilique

Plus de 1300 ans d'histoire

698 - fondation d'un monastère par Willibrord (658-739)

vers 706 - première église

Vers 706 Willibrord fait construire un monastère et une modeste église mérovingienne à une nef. En 1949 des vestiges sont découverts sous la nef centrale de l'église actuelle.

Ambon

Deux plaques d'ambon, décorées d'entrelacs de style insulaire, sont retrouvées lors des fouilles et transférées au Musée National d'Histoire et d'Art de Luxembourg. L'ambon actuel est une reproduction. Un modèle de l'installation originelle est visible au Musée de l'Abbaye (à gauche de la Basilique).

739 - mort de Willibrord

Le 7 novembre 739 Willibrord s'éteint dans son couvent au bord de la Sûre. Selon ses souhaits, il est inhumé dans l'église qu'il avait fait construire.
Les deux premières sépultures (739 et milieu du VIIIe siècle) ont été découvertes lors de fouilles réalisées après 1945.
Depuis 1906 le sarcophage mérovingien contenant les ossements du saint est encastré dans un monument funéraire en marbre de Carrare.

vers 800 - deuxième église et crypte

Bientôt après sa mort Willibrord est vénéré comme saint.
Des pèlerins de plus en plus nombreux visitent son tombeau. Vers l'an 800 la petite église mérovingienne est remplacée par une église à trois nefs d’une longueur de plus de 60 mètres. Les fouilles ont mis à jour deux absides : l'une orientée vers l'est et l'autre vers l'ouest.
La crypte actuelle, à cinq nefs à voûte en berceau, date de l'édifice carolingien (vers 800).

Fontaine St Willibrord

La fontaine St Willibrord dans la crypte est probablement liée à l'existence d'un ancien baptistère (VIIIe siècle) et rappelle l'activité baptismale du saint missionnaire.

1031 - construction d'une troisième église

En 1016 l'église carolingienne est détruite par un incendie. La reconstruction réutilise les murs existants et se prolonge jusqu'en 1031. Les dimensions et la disposition architecturale de cette église correspondent en grande partie à celles de l'édifice actuel.
Les arcades de la nef centrale ont une forme particulière. Un grand arc de cercle repose de chaque coté sur un pilier massif décoré d'oves. Deux arcs plus petits s'inscrivent dans l'intervalle et reposent sur une colonne à chapiteau corinthien. Cette alternance des supports est appelée le "sytème d'Echternach".
Dans l'abside deux chapiteaux de style roman ont été conservés.
Sous l'abbé Arnold I (1242-1269) l'abbatiale est transformée dans le style gothique (une voûte d'ogives remplaçant le plafond plat). Les croisées d'ogives des bas-côtés ont été conservées.

Fresques

Sur la voûte du choeur de la crypte se trouvent des fresques romanes du XIe siècle représentant des scènes de la vie de la Vierge : Annonciation, Visitation, Nativité et Annonce faite aux bergers. Aucun autre élément de la riche décoration de fresques, qui ornait toute l'abbatiale, n'a été conservé.

1604

Dans la chapelle du bas-coté nord se trouve un retable en forme de tryptique. Le tableau central, oeuvre d’Anton Stevens 1604/05, représente « St Willibrord bénissant les pèlerins ». Dans le coin supérieur gauche apparaissent des « pèlerins dansants » accompagnés de musiciens. Il s’agit de la plus ancienne représentation de la procession dansante.

Chapelle St Sébastien

La chapelle St Sébastien, jouxtant le chœur, est construite en 1635 sous l'abbé Pierre Fisch. Le tableau de l'autel de style baroque (1638) représente les saints protecteurs contre la peste, St Roch et St Sébastien ainsi le commanditaire du tableau, l'abbé Fisch (+ 1657). Les niches murales sculptées étaient à l'origine destinées à exposer des reliques.

1678

En 1678 les chapiteaux romans de forme cubique sont retaillés en chapiteaux corinthiens.

1700

Les deux statues monumentales de St Benoît et de St Willibrord proviennent du nouveau maître-autel réalisé vers 1700.

1794 - Révolution française

En 1794 la ville d'Echternach est prise par les troupes françaises qui pillent l'abbaye. C'est la fin de la présence millénaire des moines sur les bords de la Sûre.
L'ancienne abbatiale est transformée en faïencerie et plus tard en lieu d'exercice militaire. Au milieu du XIXe siècle une partie de l'édifice tombe en ruines.

1868 - reconstruction de l'édifice

L'Oeuvre Saint-Willibrord, fondée en 1862 par les habitants d'Echternach, prend en main la reconstruction de l'édifice. Les tours de la façade ouest sont reconstruites (selon les plans de l'architecte de la cathédrale de Trèves Chr. W. Schmidt) et un nouveau porche est réalisé selon les plans d'August Othmar Essenwein (de Nuremberg). L'église est reconsacrée en 1868.

1906

En 1906 les ossements de St Willibrord sont transférés de l'ancienne paroissiale vers leur lieu de sépulture originel. Le monument funéraire en marbre de Carrare est dessiné par Wilhelm Schmitz (architecte au service de la cathédrale de Trèves) et par P. Ludgerus Wilhelm Rincklake (Maria Laach). La réalisation est l'oeuvre du sculpteur Guiseppe Novi (Gênes).

Le monument funéraire

Le sarcophage mérovingien avec les ossements du saint est entouré depuis 1906 d'un monument funéraire néogothique, qui représente des scènes de la vie de Willibrord. La châsse en marbre reprend le modèle du Tombeau de St Etienne (13e s.) à l'Abbaye d'Aubazine (Diocèse de Tulle).

Stalles

Les stalles du chœur sont créées en 1912 par l'ébéniste Théophile Klem de Colmar. Un étonnant bestiaire sculpté témoigne du grand savoir-faire de l'artiste.

1939 - Basilica Minor

D'importants travaux de réfection sont exécutés en 1939, sous la direction de Clemens Holzmeister et de Dominikus Böhm à l'occasion du 1200e anniversaire de la mort de St Willibrord. Anton Wendling (Aix-la-chapelle) réalise de nouveaux vitraux monumentaux. Le sanctuaire reçoit le titre de Basilique pontificale (Basilica Minor).
À l'occasion du jubilé de 1939, le tombeau du saint est transféré à la crypte, à proximité immédiate du premier lieu de sépulture.

1944

Les bombardements de la Seconde Guerre mondiale détruisent de fond en comble la ville Echternach. En décembre 1944, les troupes allemandes en retraite font sauter la Basilique.

1953 - consécration de la Basilique reconstruite

Après la Libération, la reconstruction de la Basilique est considérée comme une priorité nationale. Les travaux sont dirigés par les architectes de l'État Hubert Schumacher et Michel Heintz en collaboration avec l'Oeuvre Saint-Willibrord. Mgr Léon Lommel, futur évêque de Luxembourg (1956-71) et grand connaisseur d'art, joue un rôle éminent dans la conception et la réalisation du nouvel édifice.
La façade occidentale est entièrement reconstruite d'après le modèle de l'ancienne abbatiale de Paray-le-Monial en Bourgogne. Les deux tours orientales (rasées au 19e s.) sont rebâties lors de la reconstruction. La voûte de la nef centrale est remplacée par un plafond plat en bois. Le 20 septembre 1953 l'église est à nouveau consacrée.

Maître-autel

Le maître-autel est sculpté d'un seul bloc de travertin et montre les symboles des quatre évangélistes d'après un projet de l'artiste Auguste Trémont.

L'Autel confessio

L’autel placé au-dessus du caveau de St Willibrord est orné d'un motif d'écailles ajourées. Ce décor s'inspire de l'autel de la Basilique Sainte Sabine à Rome.

Les Confessionnaux

Les confessionnaux des chapelles latérales sont créés au début du XVIIe siècle pour l'ancienne église des Jésuites à Luxembourg, la cathédrale actuelle. Ils font partie des sculptures du baroque précoce les plus importantes du Grand-Duché.

Vitraux de 1952-53

Les vitraux plongent la Basilique dans un océan de couleurs.
Les vitraux du choeur (de Jacques Le Chevallier) montrent St Willibrord en adoration devant la Sainte Trinité. A gauche et à droite on reconnaît les deux princes des apôtres Pierre et Paul, patrons de la première abbatiale, ainsi que les symboles des évangélistes.
Dans le transept on peut voir les vitraux de l'Epternacien François Gillen: à gauche (côté nord) les sept Douleurs de la Vierge, à droite (côté sud) les sept Joies.
Dans les bas-côtés sont représentées des scènes de la vie de St Willibrord oeuvres de Jean Barillet, Théodore Hanssen et Gustave Zanter).
Les vitraux de la nef centrale (côté nord: François Gillen, côté sud: Emile et Joseph Probst) évoquent des figures marquantes de l'ordre bénédictin et des personnalités en relation avec Willibrord et son abbaye.
La rosace de la façade ouest (Emile et Joseph Probst) montre les signes astronomiques du zodiaque.

Torse

Le torse du Christ est le reste d'une croix de mission du XIXe siècle, retrouvée sous les décombres de la Basilique détruite en décembre 1944.

La croix du choeur

La croix suspendue au-dessus du maître-autel associe un Christ du Gothique tardif (Nord de la France, vers 1500) et une croix créée en 2022 par Johannes Nagel. L’artiste allemand a utilisé des techniques de forge traditionnelles pour représenter le Christ sur l’arbre de vie.

Vierge à l’enfant

Vierge à l'enfant, sculpture en tilleul du gothique tardif, polychromie partiellement originale (Allemagne méridionale vers 1470). La face lunaire fait référence à l’Apocalypse (12,1) : «une femme, le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds» et la grappe de raisin est un symbole eucharistique.

Visite papale

Le pape Jean-Paul II visite le tombeau de saint Willibrord le 16 mai 1985.

Centre de Documentation

Le Centre de documentation (l'accès est situé dans la nef latérale gauche) donne au visiteur un aperçu de l'histoire de la construction de la Basilique et de l'histoire de la Procession dansante. Une plaquette commémorative rappelle l’inscription de la procession sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO le 16 novembre 2010. Le grand tableau est créé en 1937 par Lucien Simon pour l’Exposition Universelle de Paris.
Dans l'ancien couloir funéraire (l’accès vers la Sacristie), aujourd'hui un Musée lapidaire, se trouvent des fragments de monuments funéraires et de statues placés dans l’abbatiale avant la Révolution française, ainsi que le battant de l'ancienne cloche Saint-Sébastien (la cloche a été détruite en 1944) et deux statues de l'orangerie.

European Heritage Label

En 2022, pour honorer l'oeuvre de St Willibrord dans son contexte européen, la Basilique reçoit le Label du Patrimoine Européen. Outre la Basilique avec la crypte et le centre de documentation, la classification comprend aussi les anciens bâtiments conventuels et le Musée de l'Abbaye.

European Heritage Label

La Basilique est le sépulcre de son saint fondateur, un lieu de pèlerinage et l'église d'une grande paroisse.

Médias

Flyer (Visite guidée) en différentes langues

WILLIBRORD

658 - 739

658

Willibrord naît en 658 en Northumbrie. Le jeune noble est éduqué comme oblat au monastère de Ripon par l'abbé Wilfrid, évêque d’York et défenseur des traditions romaines vis-à-vis du particularisme insulaire.

688

A l'âge de 20 ans, Willibrord part pour l'Irlande pour se placer sous l’autorité de l'abbé Egbert à Rathmelsigi (Clonmelsh, aujourd'hui County Carlow). Il y reçoit l'ordination sacerdotale en 688.

690

Imprégné du goût de la "peregrinatio" , courant mystique préconisant le renoncement à la patrie terrestre pour aller prêcher l’Évangile aux populations païennes, Willibrord rejoint en 690 le continent avec 11 compagnons pour évangéliser e.a. les Frisons.

695

En 695 Willibrord se rend à Rome où il est consacré évêque par le pape Serge Ier, qui lui confère le nom latin de Clemens. Il reçoit le pallium, symbole de la charge pastorale des archevêques métropolitains. Willibrord est nommé archevêque des Frisons et érige son siège à Utrecht.

Missionaire

Willibrord travaille en collaboration étroite avec le maire du palais mérovingien et se place sous l’autorité du pape de Rome. Il lui tient à coeur de créer une église bien structurée s'appuyant avant tout sur les forces indigènes. Willibrord cherche le soutien des souverains séculiers, ce qui va devenir un aspect caractéristique de son travail missionnaire.

698 - Fondation de l'abbaye

En 698 Irmine d'Oeren (Trèves) fait don à Willibrord d’une propriété à Echternach, donation complétée par celle de Pépin II et de son épouse Plectrude. Willibrord y fonde une abbaye qui deviendra le point de départ de ses voyages missionnaires chez les Frisons, en Flandre, en Rhénanie, en Thuringe et même au Danemark.
Il essuie bien des revers jusqu’au moment où Charles Martel soumet Radbod, roi des Frisons, un opposant farouche à toute christianisation.
En 719, Willibrord est rejoint par Winfrid, plus connu sous le nom de Boniface. Ce dernier reste pendant 3 ans auprès de lui avant de partir annoncer l’Évangile en Germanie.

IN DEI NOMINE FELICITER

Au moment de fêter son 70e anniversaire, Willibrord inscrit en marge de son calendrier les principales étapes de sa vie missionnaire avant de conclure par la formule: 'In Dei nomine féliciter', reflet de sa confiance absolue en Dieu.

739

Willibrord meurt le 7 novembre 739 à l’abbaye d’Echternach où il est, selon ses souhaits, enterré dans l'église qu'il avait fait construire. Bientôt après sa mort Willibrord est vénéré comme saint.

Hagiographie

Les sources les plus importantes sur la vie de St Willibrord sont l'"Historia ecclesiastica gentis Anglorum" de Beda Venerabilis (638-735) et les récits rédigés par Alcuin (735-804) vers 797 et par l’abbé Thiofrid (1081-1110) trois siècles plus tard. Ces textes, en partie légendaires, répandent la renommée du saint dans les églises et les monastères de l’Europe cisalpine.

La vénération

Les fontaines dites de Saint Willibrord jalonnent la route du missionnaire et témoignent de son activité baptismale. Très tôt elles sont considérées par les fidèles comme un remède contre certaines maladies nerveuses, touchant surtout les enfants. De nombreuses églises allemandes, belges, et néerlandaises conservent le patronnage du saint.

Visite papale 1985

Le 16 mai 1985, lors de sa visite pastorale au Luxembourg, le Pape Jean-Paul II visite le tombeau de Saint Willibrord. Suivie d'une rencontre avec la jeunesse luxembourgeoise dans la cour de l'abbaye.

Rathmelsigi - Carlow

Aux VIIe et VIIIe siècles, Rath Melsigi, dans l'actuel comté de Carlow, est le plus important monastère anglo-saxon d'Irlande. Willibrord et bien d'autres sont formés ici pour la mission sur le continent.
Willibrord commence sa mission en 690 depuis Carlow et installa bientôt un Scriptorium dans son monastère à Echternach. De nombreux livres du Scriptorium d'Echternach se trouvent aujourd'hui dans les grandes bibliothèques d'Europe. La première génération de ces scribes vient probablement de Carlow où est du moins éduquée dans ce monastère.
En 2019, la croix médiévale restaurée de Rath Melsigi est inaugurée en présence d'une délégation d'Echternach et du bourgmestre Yves Wengler.

La connexion Carlow

En 2017 une soixantaine de pèlerins de Carlow participent à la procession dansante.
Pour souligner le lien historique entre Carlow et Echternach, Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, remet une relique de St. Willibrord à l'évêque Mgr. Denis Nulty du diocèse de Carlow.
Fin juin de la même année une trentaine d'Epternaciens se rendent à Carlow pour participer à la translation de de la relique jusqu'à la cathédrale de l'Assomption à Carlow.

Médias

PROCESSION DANSANTE

Mardi de la Pentecôte

Chaque année le Mardi de la Pentecôte, la Procession dansante est célébrée avec ferveur et attire des milliers de participants et autant de spectateurs ainsi quelque quarante ensembles de musique. Il s'agit d'honorer la mémoire de Saint Willibrord, un saint d’envergure européenne, appelé souvent l’Apôtre du BENELUX ou l'Apôtre de l'Europe.

Les origines

Déjà au 11e siècle, l'abbé Thiofrid évoque un afflux massif de pèlerins à cette époque. Ce n'est qu'à la fin du XVe siècle que sont mentionnés les "saints dansants", c.-à-d. des fidèles qui se sont engagés par un voeu à participer à la procession en dansant. À la fin d'un pèlerinage qui dure plusieurs jours, ils dansent à Echternach suivant le principe "Les semblables se guérissent par les semblables". C'est de cette manière qu'il essaient de guérir ou de prévenir des maladies comme l'épilepsie, la chorée ou l'ergotisme. On ne peut pas dire avec certitude s'il s'agit de danses moyenâgeuses ou si des éléments cultuels pré-chrétiens se sont fondus dans la procession dansante.

Plan de la Procession dansante

Patrimoine de l’humanité

Le 16 novembre 2010, l'UNESCO inscrit la Procession dansante sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Patrimoine culturel immatériel au Luxembourg (IKI)

Médias

PÈLERINAGE

Histoire du culte

Très tôt après la mort du saint, des pèlerins de plus en plus nombreux visitent le tombeau de St Willibrord. Les fontaines dites de Saint Willibrord, qui jalonnent la route du missionnaire, sont considérées par les fidèles comme des lieux sacrés. Des hagiographies répandent la légende du saint dans les églises et les monastères de l’Europe cisalpine. Un grand nombre d’églises portent son nom.

Intercesseur auprès de Dieu

Willibrord est invoqué comme protecteur contre les troubles nerveux, l’épilepsie et les maladies d’enfants. Aujourd’hui, le saint est invoqué dans toutes les situations de détresse de l’homme moderne : p.ex. guérison d’une maladie, clairvoyance face aux décisions importantes, fermeté dans les questions de la foi, force et soutien pour affronter les vicissitudes de la vie.

Apôtre de l'Europe

Willibrord, un grand missionnaire européen, a prêché la parole de Dieu à de nombreuses nations. Il a trouvé sa force et son assurance dans sa foi en Jésus Christ. Son exemple nous encourage à accueillir la bonne nouvelle de Dieu comme une source de joie et de paix pour l’Europe d’aujourd’hui.

Chaque lundi : Messe de pèlerinage

Tous les lundis à 9 hrs, la sainte Eucharistie est célébrée au tombeau du saint à l’intention des pèlerins, de l’archidiocèse et de l’Église universelle.

L'Octave en l'honneur de St Willibrord

L’Octave en honneur de St Willibrord (autour du 7 novembre) est une semaine de pèlerinage et de célébrations diverses. Les fidèles des différents doyennés de l’archidiocèse se rendent à Echternach pour honorer le patron secondaire du Luxembourg et pour visiter sa tombe dans la crypte de la Basilique.

7 Novembre : Fête de Saint Willibrord

Le 7 novembre l’Eglise célèbre la mémoire de St Willibrord. A Echternach la fête du saint patron est une solennité.

Groupes de Pèlerinage

La Basilique, en tant que sépulture de son saint fondateur, est un important lieu de pèlerinage.

Des services religieux adaptés aux paroisses et aux groupes individuels sont possibles. Veuillez prendre contact avec le bureau paroissial.

Médias

Bureau de pèlerinage

Vous organisez un pèlerinage à Echternach ou une visite de la Basilique ? Veuillez nous contacter, nous serons heureux de vous aider.

Bureau de pèlerinage

Heures d’ouverture:
Mardi à Jeudi
10h00 – 12h00

12, Porte St Willibrord
L-6486 Echternach
En dehors des heures d’ouverture, veuillez nous contacter par téléphone ou par e-mail.

Informations pratiques

Adresse
Basilique St Willibrord
12, Porte St Willibrord
L-6486 Echternach

Accès et horaires
L’accès à la Basilique est libre.
La Basilique est ouverte au public chaque jour de 8 h – 18 h.
Une rampe d’accès PMR, pour les personnes handicapées ou en fauteuil roulant, est située à l’entrée gauche de la Basilique.

Visiter la Basilique
Les visites se font dans le plus grand calme et avec la plus grande discrétion.
Pendant les services liturgiques les visites ne sont pas autorisées.
Le dimanche matin (et les jours fériés) les visites ne sont possibles qu’à partir de 13 h.

Les visiteurs sont invités à respecter le caractère sacré du lieu.
Garder le silence (ou parler seulement à voix basse), ne pas téléphoner, ne pas manger ni boire, ne pas fumer.
Les animaux ne sont pas admis.
En signe de respect, les hommes sont invités à enlever leur couvre-chef en entrant dans la Basilique.

Centre de Documentation (Visitor Center)
L’accès au Centre de Documentation est situé dans la nef latérale gauche de la Basilique.

Il est ouvert :

  • d’avril à octobre tous les jours de 10 h – 12 h et de 14 h – 17 h
  • de novembre à mars uniquement le week-end de 14 h – 16 h

Visites guidées
Pour organiser une visite guidée, veuillez contacter le Bureau paroissial (+352) 72 72 96 / iechternach@cathol.lu
ou l’Office Régional du Tourisme Région Mullerthal – Petite Suisse Luxembourgeoise guidedtours@mullerthal.lu

Textes: Alex Langini, Pierre Kauthen, Francis Erasmy

Photos: Peuky Barone, Nico Dom, Francis Erasmy, Philippe Fauvel, Serge Feltes, Margret Friedrich (Fotostudio Creativ Echternach), Tom Osborne, Peda-Kunstverlag, Luc Schreiner, Pierre Weber, Frank Wilhelm

Archives: Archives paroissiales, Archives Oeuvre St Willibrord

Visite Virtuelle